Divers Poèmes

Derrière le temps qui passe

Derrière le temps qui passe
Le vent qui souffle sur toi
Je vois enfin ma place
Ce qu’il y a au fond de moi


Le temps qui passe et nous entrelace
Sans jamais se soucier de quoi que ce soit
La fin est toute proche et se rapproche
Mais nous vivons sans que l’on s’en aperçoive


A l’ombre de mes pensées,
Je contemple sans cesse et sans me lasser
Les reflets de ta peau
Miroitement immobiles au fil de l’eau


Mon esprit ne peut penser qu’à toi
Mais mes yeux sont incapables de te voir
Car pour toujours ta vie devant moi
Ne seras plus la, et je ne peux le croire


Le désert seul et immobile
Résume ta vie si difficile
Ton regard et ton sourire
Mourant dans mon dernier soupir


Une fleur nait ce matin,
Aux milieux d’une foret de ronces
Essaye toujours, sans fin
De ne pas garder le silence


Au bout de cette vaste plaine
Un cri retentit
Personne ne connait cette haine
Car plus rien n’est ici

Tes idées noires, les plus tristes
Tel que ton cœur le voit
Ta vie n’a plus de sens
Que si tu estime cher
Ce que tu espoir voir
Mais ton désir est-il si fort
Pour que tu résiste à ses idées ?


Une chevelure vole au fil du vent
Ce même fil qu’elle suit et regarde
Sans doute en vain
Une photo dans cette main
Froide et impalpable
Cet homme qu’elle attend
Reviendras t’il ?
Plus le temps passe et plus elle attend
Plus le temps passe et plus elle espère
Mais le temps passe et emporte avec lui la fleur
La photo est la mais a jaunie
Le vent est la mais a emporté l’homme
La femme est la, seul, immobile
A attendre que tout finisse

Avenir


Le futur, une vaste plaine noire
Ou règne terreur et colère.
L’Homme ne fait pas le poids
Face à ces machines, armées de sans-cœurs.
Place au carnage, pas de pitié,
Pour l’avenir, voici l’idée que je me fais.



Mort


Le voile noir s’est posé sur toi
Le squelette et la faux viennent
Et à jamais.

Le voile noir s’est posé sur toi
Sur ton lit de mort il vient te chercher
Et à jamais repose en paix



Ville


Pars de la le métro,
Les tours immenses au loin
L’air pollué ici

Les Hommes court au loin
Vers leur destin tragique
Jusqu’aux infernaux tours

Le ciel pollué
Les tours immenses et horribles
Le monde s’en fou et cours



Nuit


Au loin, les ombres apparaissent
Et les soleils disparaissent.
Les arbres bougent sous le vent
Et dans les maisons, les gens dorment
Au coin, un chien hurle à la mort
Et la vient l’aurore



Amour


Le cœur gorgé d’amour et d’amitié
Que le temps petit à petit dèchire
Laisse place à la colère et la haine